lundi, novembre 24, 2008

Magaliesberg - L'inévitable braai pour reprendre des forces


Magaliesberg - Après l'effort...


Magaliesberg - Ben et son collègue Raphaël


Magaliesberg - Rando en montagne


Un WE à Johannesburg et environs...

Après un petit WE bien rempli, je reprends la plume pour donner des quelques nouvelles.
Samedi, Kate, une collègue de Ben qui habite notre complexe (et qui fait du co-voiturage presque tous les matins avec mon Ben, me permettant de garder la voiture), Kate donc, nous a invités (Ben, Raphaël et moi) à une rando (10 km, pas très longue la rando) avec ses amis dans les montagnes de Magaliesberg. C'est à un peu plus d'une heure de Joburg, et c'est très dépaysant. Après la marche en pleine nature, repos au bord de la piscine et barbecue, dans un petit guest house au pied de la montagne. Les Sud Africains sont très accueillants, très "friendly". On a eu de chouettes discussions. En plus ils ont tous vu pas mal de pays et sont assez ouverts d'esprit.
Après une paisible journée de rêve sous le soleil, retour en trombe (d'eau) sur Johannesbourg, avec un gros gros orage, un trafic infernal et une bonne dose de stress. Le soir, resto indien (miam, qu'est-ce qu'on mange bien à Jo'burg) avec ma tante Isabelle, ma cousine Sophie, et Raphaël.
Au fait, Raphaël est un collègue belge de Ben qui a un contrat de 2 mois ici à Johannesbourg. Après, il rejoindra sa femme qui vient de commencer à bosser pour l'ONU au Bénin. Raphaël loge chez nous pour quelques semaines. C'était quand même plus sympa et plus pratique que l'hôtel.
Notre dimanche a commencé par un brunch en terrasse : petit déjeuné à l'anglaise pour Ben (2 oeufs sur le plat, bacon, saucisses, tomates, champignons et j'en oublie sûrement), "healthy" pour Raphaël (yaourt, muesli, fruits) et des bons croissants au beurre pour moi! On ne se laisse pas mourir de faim...
Puis un ptit tour à la piscine, et qques longueurs pour éliminer tout ça et se donner bonne conscience, et enfin re-barbecue l'après-midi pour l'anniversaire de Zani (autre collègue de Ben très sympa) : on a mangé comme des rois (en fait on n'a presque fait que ça tout le WE), cette fois en contexte Afrikaans (la veille avec Kate et ses amis, c'était 100% anglophone).
Les semaines sont un peu plus calmes, mais c'est vrai que depuis que Raphaël est ici, on essaye de sortir un peu plus souvent le soir.
Sinon, Ben est toujours content de son boulot. Il fait plein de sport ; du spinning deux fois par semaine (le spinning, c'est du vélo d'appartement, en groupe, sur de la musique techno, payé par la boîte, le matin entre 7h et 8h, avant de commencer le boulot), de la natation, et du jogging. Ça lui fait beaucoup de bien. J'essaye aussi de m'activer histoire de garder la forme. En plus, ma grossesse se passe très bien, je ne peux vraiment pas me plaindre !
On espère que tout va bien de votre côté aussi. A bientôt sur le net !

Piscine publique, à 5 min à pied de chez nous


vendredi, novembre 21, 2008

Obamamania...


Petite précision...

Puisque ça a l'air d'avoir créé la confusion pour certains, la petite Alix dont on a publié la photo est la nièce (et filleule) de Benoît.
Jusqu'à présent, cette dernière génération de Vanwelde n'était constituée que de garçons, d'où le commentaire "Enfin une petite Vanwelde! ".
On en profite pour faire un gros coucou à Pascal et Lô, et plein de courage avec les deux pouillous.
Quant au notre, il est encore en cour de fabrication... Arrivée prévue fin avril !

Johannesburg, le 21 novembre

Un petit mot depuis le bureau,

Il est 7h00 du mat, tout est relativement calme. Les collègues commencent à arriver au compte goute. La vie commence plus tôt ici. Il fait clair à partir de 5h00 et les embouteillages commencent dès 6h00 ce qui pousse tout les navetteurs à partir de chez eux de plus en plus tôt.

Johannesburg est vraiment mal équipé en transport en commun. A part les minibus Toyota qui servent de taxi collectifs dans lesquels s'entassent au moins 16 personnes, on trouve quelques bus aux horaires et destinations folkloriques. Bref, c'est le paradis de la voiture, ou plutôt, l'enfer de la voiture car toutes les autoroutes sont engorgées du matin au soir. Le trajet entre Pretoria et Johannesburg met plus de deux heures alors qu’il ne fait qu’une petite 50aine de km. Les gens sont résignés car ils n’ont pas le choix. Ils prennent leur mal en patience et se lancent dans le files tous les matins en écoutant à la radio les dernières aventures politiques en date, combats permanent entre Mbeki et Zuma, deux leader de l’ANC.

Un projet de RER reliant les deux villes est en cours de réalisation, le but étant de terminer les travaux pour juin 2010 et le début de la coupe du monde qui aura lieu en Afrique du Sud. Le gouvernement va devoir mettre le turbo car il reste beaucoup de travail à réaliser avant de voir les navetteurs emprunter le premier train.

La vie au bureau se stabilise un peu pour moi. J’ai du me faire à la rédaction de rapports en anglais et aux contraintes de la vie de « consultant ». Grosse structure internationale dans laquelle l’Humain ne constitue pas toujours la priorité… Le cadre de travail est par contre enchanteur. Je joins quelques photos qui montrent le parc situé au pied de l’immeuble dans lequel je travaille ; Antilopes, tortues géantes, oiseaux aux couleurs incroyables. L’immeuble est lui-même situé dans un complexe qui réunit toute une série de grosses sociétés internationales. Je croise certains jours plus d’asiatiques que de zulus ou de Xhosas car toutes les grosses boites chinoises et coréennes qui veulent se montrer doivent avoir leur siège ici au « Woodland Office Park ».

Le contraste avec l’extérieur est saisissant. A l’intérieur, tout est calme, paisible, un peu à l’image de ces campus américains où pas un brin d’herbe ne pousse plus haut que son voisin alors que dehors, c’est l’anarchie. Les gens font des files de 100 m de long afin d’essayer de prendre un des taxis communs qui les ramènera chez eux, à l’autre bout de la ville, dans leur maison « boite d’allumette » construites à la va-vite pour essayer de contrer la pénurie de logement qui a suivit la fin de l’apartheid. Johannesburg donne cette impression schizophrénique en permanence ; d’un côté cette ville représente le poumon économique de l’Afrique et grouille de vie et d’énergie. On y rencontre d’ailleurs plus de grosses berlines allemandes que sur nos routes belges. A côté de cela, la majorité de la population essaye de se débrouiller pour ramener quelques dizaines de Rand chaque jour afin de nourrir la famille. Au milieu de cela, il faut essayer de trouver sa place…

jeudi, novembre 20, 2008

Vue du parc et des Blesbock


Un Red Bischop...





jeudi, novembre 13, 2008

Nouvelles du Zimbabwe

Mail reçu de l'oncle d'Aline, habitant le Zim...
"Nous avons mis notre petite Mazda 323 a l'entretien hier.Elle commence a se faire vieille mais au Zimbabwe sauf si l'on est Ministre ou haut dignitaire du parti, on est attache a ses voitures comme a la prunelle de ses yeux. Le cout de remplacement est inabordable. En fin d'apres-midi, je retrouve Gift Makangire, le "Workshop Receptionist" de Puzey & Payne, le grand concessionnaire automobile de Harare qui outre Mazda represente egalement Peugeot et Mitsubishi.(..) Cette fois pourtant, en venant rechercher ma voiture, je trouve le sourire de Gift un peu fige et l'embarras apparait plus clairement lorsqu' il me tend ma facture. En effet, ce que je prends tout d'abord pour le numero de chassis s'avere etre en fait le montant a payer car comme le note judicieusement Gift, c'est le seul a etre precede du signe $.Au bas du papier a en-tete de Puzey & Payne figure donc $ 4168509104000000. Ensemble, nous essayons d'espacer les chiffres par groupes de 3. "Ah oui, tout de meme.... quatre quadrillions, cent soixante huit trillions et puis des milliards et quelques millions...". "Oh yes Boss, but we changed the oil, we put a new oil filter, new plugs...and new windscreen wipers... it was a big job !". "Oui, evidemment... vu sous cet angle... mais tout de meme... ". Le probleme, c'est que le montant quotidien maximum autorise que l'on peut retirer aux distributeurs de billets vient de passer a $ 500 000 ( il etait de $ 50 000 jusqu'a avant hier). Plus personne n'accepte de cheques et les banques sont assiegees par de veritables marees humaines de clients tentant desesperement d'avoir acces a leur argent. Meme en admettant que je parvienne chaque jour a retirer mes billets au distributeur et que je n'ai pas a faire face a d'autres depenses, il me faudrait tout de meme 22 841 146 ans avant de pouvoir regler la facture de ma voiture. D'ici la, elle aura surement besoin d'un nouvel entretien.Il faut donc trouver une autre solution. L'affaire se reglera dans un bureau a l'abri des regards. Cette fois, ce sera en USD mais les paiements sont acceptes egalement en coupons d'essence, en huile de cuisine ou meme en sucre. Officiellement, selon l"Office Central des Statistiques, l'inflation est de 231 000 000 % par an. Le taux de change parallele varie d'heure en heure. Le Gouverneur de la Banque Centrale, l'irremplacable Dr Gono, a annonce que les presses de la Banque imprimaient jour et nuit, des billets a denomination toujours plus haute mais que malheureusement les stocks de papier et d'encre ne suivaient plus. Il y a juste trois mois, le Dr Gono introduisait une nouvelle monnaie en supprimant 10 zeros de l'ancien dollar zimbabween. Depuis, le film est passe en "fast forward". Les magasins sont vides, l'eau et l'electricite sont un luxe rare et le cholera a fait officiellement 22 morts a Harare au cours des six dernieres semaines. A la fin du mois, il faudra payer les militaires et les policiers. Il est a craindre que les quintillions et sextillions de dollars zimbabweens qu'ils recevront ne leur permettront pas de s'acheter les bananes et la farine de mais qui sont leur menu quotidien. Peut-etre se rappelleront-ils a ce moment- la qu'ils disposent aussi de Kalashnikovs qui facilitent grandement le shopping en self-service. Ce ne serait pas la premiere fois en Afrique...La vie au Zimbabwe."

mercredi, novembre 12, 2008

Enfin une petite Vanwelde! (Alix - 11/11/2008)


dimanche, novembre 02, 2008

Rencontré à Sabie... Texte en Africaans!


Fanie Botha Hiking Trail - deuxième refuge


Douche locale (merci Monsanto!)


Fanie Botha Hiking Trail


Fanie Botha Hiking Trail


Fanie Botha Hiking Trail


Fanie Botha Hiking Trail


Fanie Botha Hiking Trail


Fanie Botha Hiking Trail


Fanie Botha Hiking Trail


Student exhibition at the University of Johannesburg


Johannesburg