mardi, février 27, 2007


Route Namibienne


Namibie


Namibie, Quiver Tree


mardi, février 20, 2007

Namibie, Etosha, clin d'oeil a mon frerot...


Namibie, Swakopmund

Les ennuis mecaniques ont debute une demi heure apres avoir poste le message precedent dans lequel nous disions fierement que la voiture etait tellement fiable… Ils nous ont suivis jusqu’ici, en Namibie sans trop nous retarder heureusement.

Apres avoir failli perdre une roue, casse le demareur et la couroie, ce sont les garagistes locaux qui ont en fin de compte cree plus de pannes qu’ils n’en ont repare. Tout semble plus ou moins en ordre a present, si ce n’est le boucant general que fait la voiture, du aux vibrations des routes en terres pleines de tole ondulee.

A part ca, nous traversons pour le moment la Namibie qui nous seduit vraiment. On est plus proche du tourisme que de l’aventure ici tant les infrastructures sont similaires a ce que l’on pourrait trouver en Europe. Nombreux “backpakers” notamment, sortes d’auberges de jeunesses anglosaxones dans lesquelles ont trouve tout ce dont un voyageur low budget a besoin; de la machine a laver, en passant par la cuisine, un petit espace pour planter sa tente et surtout plein de gens avec qui boire des bierres et parler de son voyage…

Le pays offre des contrastes hallucinants en l’espace de quelques dizaines de kilometres. On est ainsi passe de la reserve de Etosha, grande comme ¾ de la Belgique et bourree de bebetes en tout genre, au Desert du Namib avec ses dunes a perte de vue, en passant par les montagnes de Spitzkop. Nous nous trouvons pour le moment a Swakopmund, ville balneaire (style Knokke le Zout pout faire une comparaison a deux balles) qui conserve encore une influence allemande enorme malgre les annes d’independence. Difficile de s’y retrouver entre l’anglais, la langue officielle, l’afrikaans parle par une grande partie de la population et l’allemand qui est egalement beaucoup utilise dans cette partie du pays.

Le climat change egalement enormement entre les differentes zones que nous traversons… Pluies dilluviennes au Botswana, grosse chaleures au centre de la Namibie pour en arriver maintenant a supporter un petit pull alors que l’on est entoures de dunes. Bizarre…

Sur ce, on vous embrasse bien fort et nous excusons de ne pas donner de nouvelles plus individualisees, mais Internet est lent et relativement cher dans ces contrees.

Namibie, Swakopsmund


Namibie, panne


mardi, février 13, 2007

Un nouveau petit Vanwelde...


samedi, février 10, 2007

Botswana, Delta de l'Okavango, pirogue


Botswana, Delta de l'Okavango, marche dans le bush


Delta de l'Okavango, Botswana

Petit billet d'humeur depuis le Botswana...

Afin que les collegues d'Aline ne perdent pas trop de leur precieux temps, je commencerai par une petite intro de style "journalistique"...

Enclave entre la Namibie, le Zimbabwe et l'Afrique du Sud, le Botswana est l'un des pays d'Afrique qui connait le developpement economique le plus fulgurant. En 30 ans, suite a la decouverte d'enormes gisements de diamants, les "bushmans" (habitants de la brousse) sont devenus businessmans. Le contraste avec le Zimbabwe voisin est saisissant. Les magasins regorgent de victuailles et de produits de consommation a l'europeenne. Le developpement du pays semble par contre avoir connu une evolution trop rapide et anarchique; d'enormes shoppings center cotoient les huttes traditionnelles dans la meme rue. La beaute des paysages et des zones naturelles est cependant a couper le souffle. Le gouvernement semble avoir reussi ici a preserver ces richesses en s'orientant vers un tourisme "de luxe" qui permet probablement une meilleure gestion de la faune et de la flore.

En parlant de nature et pour faire plaisir a mes amis agronomes, on vient de passer trois jours dans le delta de L'Okavango, cher a Nicolas Hulot. La formule "nothing inclusive", la moins chere (sous tente, on cuisine nous meme sur notre petit rechaud, transport en pirogue,...) nous a quand meme permis de marcher au milieu de nulle part, a des kilometres du premier village et de la route la plus proche, au milieu des gnous, zebres, elephants et oiseaux en tout genre ( Ben VH, on a beaucoup pense a toi ces derniers jours, c'est un paradis pour ornithologue ici).

Pour la famille et les inquiets enfin, tout va bien! La voiture se porte (jusqu'ici) a merveille, juste une petite panne au Zimbabwe au milieu du bush. Quel changement par rapport a la Toyota qui nous avait permis de rencontrer au moins la moitie des garagistes d'Afrique de l'Ouest... Nos relations avec les forces de l'ordre sont moins conviviales ici par contre; beaucoup moins sympas et plus proceduriers. Nos 6 amendes pour exces de vitesse n'ont probablement pas aide. La pharmacie est toujours aussi pleine, si ce n'est le stock de traitement anti palu qui diminue a vue d'oeil, nous rappelant chaque jour que l'on est de retour a Bruxelles dans un bon mois. On y pense avec nostalgie, mais aussi avec impatience a l'idee de retrouver notre nouvel appart, la famille et les amis (et aussi le boulot). On est par contre un peu stesses a l'idee de voir comme le taux de natalite a grimpe en fleche ces derniers mois en Belgique, comme le prouve le nombre d'e-mail annoncant une naissance ou une grossesse recus depuis notre depart. On en profite pour feliciter mon frerot et Laurence, on est trop fier d'etre 11 autour de la table familliale maintenant. Quel boucant ca va faire!

mardi, février 06, 2007

Botswana, camping sauvage


Merci Jean et Lin pour ce sejour 5 etoiles


Concert a Harare avec Lior et Sarah


Route congolaise


jeudi, février 01, 2007

Harare, Zimbabwe

En dépit d’une mauvaise publicité faite à l’extérieur, le Zimbabwe reste un pays où il fait bon voyager : l’accueil des Zimbabwéens est toujours aussi adorable, le pays aussi beau, les routes très correctes, et la nature et la vie sauvage impressionnantes. Seul bémol : une politique dictatoriale désastreuse, avec une redistribution des terres catastrophique qui a conduit à la ruine du pays, et à une paupérisation de la population. Sans parler de la politique monétaire : le pays connaît l’inflation la plus élevée au monde, avec des chiffres officiels de 1200% par an. En réalité au moins 5 fois plus. A titre indicatif, le pays qui connaît le deuxième plus haut taux d’inflation au monde est … l’Irak, avec "seulement" 46% !

Résultat, tout se paye cash. Il faut dépenser son argent au plus vite, puisque les prix augment presque chaque jour : demain, l’essence sera plus chère qu’aujourd’hui.

Faire du business ici devient un cauchemar : comment gérer par exemple le fait qu’un client mettra peut-être une ou deux semaines avant de payer sa facture ? Même la vie quotidienne est un casse-tête… tout le monde veut se débarrasser de ses dollars zim qui ne valent plus que des cacahuètes, d’où l’existence d’un marché parallèle (illégal), qui offre (actuellement) 1 $US pour 4500 $ZIM, alors que les banques qui ne pratiquent que le taux officiel offrent 1$US pour 250 $ZIM. Un taux totalement surréaliste, maintenu artificiellement par les autorités locales, et qui chiffrerait la moindre bière dans un beer hall a 10 $US !

A ce train-là, le touriste non averti qui change ses sous-sous à la banque aura vite fait de replier ses valises, sans un dollars en poche… Mais il est vrai que les touristes ici sont très très rares. Nous en avons cependant rencontré 2 il y a quelques jours: Lior et Sarah, un jeune couple d’israéliens, même genre de voyage que nous, mais sans voiture… on s’est un peu baladé ensemble à Harare pdt qques jours. Et on en a profité pour préparer une prochaine destination de vacances : en Israël, pourquoi pas ?

On en est à présent a un mois et demi de la fin du voyage, déjà. Reste encore à traverser le Botswana, la Namibie, et puis retour en Afrique du Sud. Ces dernières semaines de voyage s’annoncent moins agitées, ces pays étant beaucoup plus stables et avances économiquement … On se remet en route demain matin.