jeudi, février 26, 2009



mardi, février 24, 2009

Ca non plus, ça ne s'invente pas...

Pas top, en effet !

Quel métro ? Pas celui de Cotonou en tout cas...

On ne pourra pas dire qu'on ne nous avait pas prévenus !

La sécurité sociale au Bénin


"Les bombes humaines". C’est comme cela qu’on les appelle au Bénin. Il s’agit de vieilles vespas trafiquées, transformées en véritable réservoir sur roues, et conduites par des personnes handicapées.
Le but du "jeu" : aller au Nigéria voisin (la frontière est toute proche), y acheter de l’essence de contrebande (probablement volée sur les pipe-lines ?) et la revendre ensuite au Bénin dans des échoppes le long de la route.
Le système, extrêmement risqué, serait le seul moyen de subsistance pour beaucoup d’handicapés.
Et les autorités béninoises, qui n’ont pas les moyens d’aider les moins valides, ferment les yeux sur ce trafic quasi suicidaire. D’après Valéry (le chauffeur de la Mercedes), certains pontes du gouvernement auraient même investi dans ce business, et en tireraient profit à titre personnel…

Valéry, le chauffeur, et sa Mercedes


La route avant d'arriver à Ganvié


Ganvié, déplacements en pirogues


Ganvié, village lacustre, avec Marie et Raph


Ben... et Aline au Bénin


J’ai rejoint Ben pour 8 jours au Bénin, l’occasion de retrouver cette Afrique de l’Ouest et son atmosphère, qu’on n’avait fait qu’effleurer en passant par ici il y a deux ans maintenant. Le contraste est encore plus saisissant aujourd’hui, en venant d’Afrique du sud.
Quelle différence ! Question développement d’abord, le Bénin reste un pays très pauvre. Les rues de Cotonou sont encombrées de motos chinoises polluantes et bruyantes, de taxis poussifs, de poussière. Seuls les axes principaux sont asphaltés.
On y trouve quelques restos sympa, mais pas tout à fait aux normes d’hygiène occidentales (mes intestins en gardent un souvenir ému). Il y a quelques petits supermarchés basiques, avec des produits importés d’Europe. Sinon, les courses se font au marché. On est loin de la société de consommation et des innombrables « shopping mall » écœurants de l’Afrique du Sud.
Dépaysement aussi au niveau de l’ambiance. Les Béninois sont décomplexés, sympas, accueillants et blagueurs. Tout ici donne envie de sourire, tout est poétique, depuis les enseignes peintes des petits commerces, en passant par les expressions savoureuses des Béninois (par exemple : « il a cherché fatigué » - « Bonne arrivée » - « Bonsoir » qu’on vous sert ici dès midi, au début ça surprend).
Quand Ben est arrivé pour la première fois dans son auberge (il a quitté le grand hôtel luxueux de 200 chambres qui décidemment n’était pas à son goût), il a été accueilli par un vibrant « Miracle ! Il y a un client ! ». Trop tard pour faire demi-tour… Gros doute… Depuis combien n’ont-il pas vu un touriste ? Drôle de façon d’accueillir le client !!! Jusqu’à ce qu’il réalise que Miracle était le nom du gérant de l’auberge ! Miracle qui d’ailleurs insistait pour que je donne son nom au bébé, dans le cas où ce serait un garçon, ce dont il ne doutait pas d’ailleurs.
Chouette ambiance donc. Je me suis éclatée, même quand Ben était sur son chantier. Il me laissait alors son chauffeur, Valéry et sa vieille Mercedes toujours pimpante, qui m’a baladée un peu partout, et qui bien au-delà de son rôle de taxi m’a aidée à comprendre les traditions et les coutumes du Bénin. Un pays imprégné encore aujourd’hui de la culture vaudou. La première cause de mortalité y serait l’empoisonnement… mieux vaut ne pas se frotter de trop près à ses pratiques ancestrales !
Pour commencer mon séjour là-bas, Ben et moi avons passé une nuit dans une auberge à Grand Popo (on s’habitue à ce nom, je vous assure !) le long de la plage, près de la frontière avec le Togo. Repos et farniente assuré, dans une jolie maison avec vue sur la mer. Le pied ! Et puis, le dimanche, avant de reprendre le boulot, nous avons visité un village lacustre, sur pilotis, où tous les déplacements se font en pirogues. On était accompagnés par Raphaël (qui avait passé quelques semaines chez nous à Johannesburg), et sa femme Marie, qui vivent tous les deux à Cotonou. Ben a travaillé ensuite la semaine. On se retrouvait alors le soir et parfois le midi.
Il y aurait beaucoup de choses à raconter sur le Bénin, mais je ne vais pas écrire une thèse sur le sujet. Alors quelques photos vaudront mieux qu’un long discours…

jeudi, février 19, 2009

Ben et ses deux collègues


Passage en vitesse chez le coiffeur


La plage de Grand-Popo (ça ne s'invente pas)








vendredi, février 06, 2009


Route des pèches


Grue utilisée sur le site


jeudi, février 05, 2009

Le chantier sur lequel je travaille ici prend petit à petit une tournure similaire à celui de la place Flagey à Ixelles... Toutes proportions gardées (Je ne suis ici que pour tenter de remettre un site d'environ 500 m² en "état") le nombre d'intervenants est énorme; entrepreneur, client, administration locale, consultant appointé par l’administration locale, des chefs et sous-traitants en pagaille. Tout le monde donne bien entendu son avis et cela donne pour le moment une belle cacophonie. Comme à Bruxelles, on fait également face à des problèmes de pompage d’eau souterraine. Espérons juste que je serai de retour chez moi avant 2013...

lundi, février 02, 2009

Arrivée de l'installation sur le site


Arrivée de l'installation sur le site


L’installation d’assainissement de l’eau est maintenant sur site. On est par contre à nouveau bloqué dans notre travail car certaines pompes et capteurs ne fonctionnent pas comme ils le devraient... On attend donc un technicien envoyé en urgence d’Afrique du Sud pour réparer tout ça. Il devrait arriver ce soir, la nuit sera donc probablement courte. On est en effet assez pris par le temps car la saison des pluies arrive à grands pas ce qui rendra les travaux encore plus compliqués.

En attendant, on prépare le terrain et avons essayé tant bien que mal de faire fonctionner cette machine infernale... l’eau contaminée pompée dans le sol est supposée entrer d’un côté de l’installation, pour ressortir propre de l’autre côté après un passage à travers différents éléments (séparateur d’hydrocarbures, système de ventilation de l’eau, charbons actifs,...). Force est de constater que cela ne fonctionne pas à 100%... Je suis confronté tous les jours à des problèmes nouveaux et inattendus ce qui, ajouté à la chaleur (il fait plus de 35 °C avec un taux d’humidité élevé ce qui renforce le sentiment de chaleur) est assez fatiguant. Par contre, j’ai l’impression d’apprendre tellement plus que face à mon ordinateur au bureau !

Afin de me remettre de cette semaine, j’ai passé mon dimanche (on bosse même le samedi...) à la plage à Grand-Popo, « station balnéaire » située à la frontière entre le Togo et le Bénin par laquelle nous étions passés avec Aline il y a deux ans.