Ben... et Aline au Bénin
J’ai rejoint Ben pour 8 jours au Bénin, l’occasion de retrouver cette Afrique de l’Ouest et son atmosphère, qu’on n’avait fait qu’effleurer en passant par ici il y a deux ans maintenant. Le contraste est encore plus saisissant aujourd’hui, en venant d’Afrique du sud.
Quelle différence ! Question développement d’abord, le Bénin reste un pays très pauvre. Les rues de Cotonou sont encombrées de motos chinoises polluantes et bruyantes, de taxis poussifs, de poussière. Seuls les axes principaux sont asphaltés.
On y trouve quelques restos sympa, mais pas tout à fait aux normes d’hygiène occidentales (mes intestins en gardent un souvenir ému). Il y a quelques petits supermarchés basiques, avec des produits importés d’Europe. Sinon, les courses se font au marché. On est loin de la société de consommation et des innombrables « shopping mall » écœurants de l’Afrique du Sud.
Dépaysement aussi au niveau de l’ambiance. Les Béninois sont décomplexés, sympas, accueillants et blagueurs. Tout ici donne envie de sourire, tout est poétique, depuis les enseignes peintes des petits commerces, en passant par les expressions savoureuses des Béninois (par exemple : « il a cherché fatigué » - « Bonne arrivée » - « Bonsoir » qu’on vous sert ici dès midi, au début ça surprend).
Quand Ben est arrivé pour la première fois dans son auberge (il a quitté le grand hôtel luxueux de 200 chambres qui décidemment n’était pas à son goût), il a été accueilli par un vibrant « Miracle ! Il y a un client ! ». Trop tard pour faire demi-tour… Gros doute… Depuis combien n’ont-il pas vu un touriste ? Drôle de façon d’accueillir le client !!! Jusqu’à ce qu’il réalise que Miracle était le nom du gérant de l’auberge ! Miracle qui d’ailleurs insistait pour que je donne son nom au bébé, dans le cas où ce serait un garçon, ce dont il ne doutait pas d’ailleurs.
Chouette ambiance donc. Je me suis éclatée, même quand Ben était sur son chantier. Il me laissait alors son chauffeur, Valéry et sa vieille Mercedes toujours pimpante, qui m’a baladée un peu partout, et qui bien au-delà de son rôle de taxi m’a aidée à comprendre les traditions et les coutumes du Bénin. Un pays imprégné encore aujourd’hui de la culture vaudou. La première cause de mortalité y serait l’empoisonnement… mieux vaut ne pas se frotter de trop près à ses pratiques ancestrales !
Pour commencer mon séjour là-bas, Ben et moi avons passé une nuit dans une auberge à Grand Popo (on s’habitue à ce nom, je vous assure !) le long de la plage, près de la frontière avec le Togo. Repos et farniente assuré, dans une jolie maison avec vue sur la mer. Le pied ! Et puis, le dimanche, avant de reprendre le boulot, nous avons visité un village lacustre, sur pilotis, où tous les déplacements se font en pirogues. On était accompagnés par Raphaël (qui avait passé quelques semaines chez nous à Johannesburg), et sa femme Marie, qui vivent tous les deux à Cotonou. Ben a travaillé ensuite la semaine. On se retrouvait alors le soir et parfois le midi.
Il y aurait beaucoup de choses à raconter sur le Bénin, mais je ne vais pas écrire une thèse sur le sujet. Alors quelques photos vaudront mieux qu’un long discours…
Quelle différence ! Question développement d’abord, le Bénin reste un pays très pauvre. Les rues de Cotonou sont encombrées de motos chinoises polluantes et bruyantes, de taxis poussifs, de poussière. Seuls les axes principaux sont asphaltés.
On y trouve quelques restos sympa, mais pas tout à fait aux normes d’hygiène occidentales (mes intestins en gardent un souvenir ému). Il y a quelques petits supermarchés basiques, avec des produits importés d’Europe. Sinon, les courses se font au marché. On est loin de la société de consommation et des innombrables « shopping mall » écœurants de l’Afrique du Sud.
Dépaysement aussi au niveau de l’ambiance. Les Béninois sont décomplexés, sympas, accueillants et blagueurs. Tout ici donne envie de sourire, tout est poétique, depuis les enseignes peintes des petits commerces, en passant par les expressions savoureuses des Béninois (par exemple : « il a cherché fatigué » - « Bonne arrivée » - « Bonsoir » qu’on vous sert ici dès midi, au début ça surprend).
Quand Ben est arrivé pour la première fois dans son auberge (il a quitté le grand hôtel luxueux de 200 chambres qui décidemment n’était pas à son goût), il a été accueilli par un vibrant « Miracle ! Il y a un client ! ». Trop tard pour faire demi-tour… Gros doute… Depuis combien n’ont-il pas vu un touriste ? Drôle de façon d’accueillir le client !!! Jusqu’à ce qu’il réalise que Miracle était le nom du gérant de l’auberge ! Miracle qui d’ailleurs insistait pour que je donne son nom au bébé, dans le cas où ce serait un garçon, ce dont il ne doutait pas d’ailleurs.
Chouette ambiance donc. Je me suis éclatée, même quand Ben était sur son chantier. Il me laissait alors son chauffeur, Valéry et sa vieille Mercedes toujours pimpante, qui m’a baladée un peu partout, et qui bien au-delà de son rôle de taxi m’a aidée à comprendre les traditions et les coutumes du Bénin. Un pays imprégné encore aujourd’hui de la culture vaudou. La première cause de mortalité y serait l’empoisonnement… mieux vaut ne pas se frotter de trop près à ses pratiques ancestrales !
Pour commencer mon séjour là-bas, Ben et moi avons passé une nuit dans une auberge à Grand Popo (on s’habitue à ce nom, je vous assure !) le long de la plage, près de la frontière avec le Togo. Repos et farniente assuré, dans une jolie maison avec vue sur la mer. Le pied ! Et puis, le dimanche, avant de reprendre le boulot, nous avons visité un village lacustre, sur pilotis, où tous les déplacements se font en pirogues. On était accompagnés par Raphaël (qui avait passé quelques semaines chez nous à Johannesburg), et sa femme Marie, qui vivent tous les deux à Cotonou. Ben a travaillé ensuite la semaine. On se retrouvait alors le soir et parfois le midi.
Il y aurait beaucoup de choses à raconter sur le Bénin, mais je ne vais pas écrire une thèse sur le sujet. Alors quelques photos vaudront mieux qu’un long discours…
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